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Face aux jeunes, l’église plante une graine dans la revendication non-violente des conflits en RDC.

« Dans le pays comme la République Démocratique du Congo(RDC), il est encourageant de réunir les jeunes et les expliquer la non-violence pour qu’ils agissent humainement face à un conflit…. Notre histoire est caractérisée par beaucoup d’affres qui affectent des jeunes dans leurs manières d’agir ». Cette phrase est de John Anibal, militant de la Lucha, un groupe pro-démocratie de renommé internationale. Il s’est exprimé en date du 24 septembre 2020, après sa participation dans une journée de réflexion sur la Non-violence active à Goma dans l’Est du pays.

Organisée par la Commission Justice, Paix et Sauvegarde de la Création de la Communauté Baptiste au Centre de l’Afrique (CJPSC/CBCA) ; en marge de la célébration de la Journée Internationale de la Paix, le 21 septembre de chaque année.

Cette journée de réflexion a connu la participation des jeunes des mouvements associatifs ainsi que  des mouvements citoyens (Lucha, Filimbi, Génération positive, …), et des jeunes issus des communautés religieuses toutes confondues (catholique, protestant, église de réveil, musulman, …).  

La RDC a connu une histoire de guerre depuis presque 20 ans. Les conséquences sont énormes sur l’état psychique des Congolais.  Selon la Chef de Travaux Marthe Tumaini, l’une des oratrices du jour : « On voit circuler des images des personnes en état de vulnérabilité sur les réseaux sociaux, des cas des justices populaires… et cela semble normal pour certains ». Cela n’est pas normal conclut-elle et encourage la CJPSC/CBCA d’avoir réuni ces jeunes leaders et échanger sur la violence.

Certaines méthodes de la non-violence ; tirées de Mahatma Gandhi, Martin Luther King et Nelson Mandela, … ont été rappelés aux jeunes. Mais face aux craintes de certains jeunes participants qui estiment que la non-violence active est une forme de passivité qui risque de laisser persister le problème ; les orateurs ont répondu : « La non-violence active n’est pas une passivité mais une manière d’être et d’agir qui visent à régler les conflits, lutter contre l’injustice, construire une paix durable »

Me Jacques Nzanzu, Chargé de programmes à la CJPSC, croit en la « graine » qu’ils viennent de planter dans la communauté à travers ces jeunes, dans le domaine de la revendication et la résolution non violente des conflits ; ses propos illustrent sa conviction : « Ils sont des leaders ces jeunes, et leurs actes influencent sur leurs paires. »

Au sortir de la journée de réflexion, les jeunes ont promis capitaliser les acquis de cette journée et surtout renforcer le respect des méthodes d’intervention non-violentes dans les différentes actions de revendication. 

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